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Développement durable

Climat

« [en 2021], Hermès est heureux de partager la validation de ses nouveaux objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) par l’initiative SBTi, objectifs révisés à la hausse pour s’aligner sur une trajectoire inférieure à 1,5°C de réchauffement climatique »

Axel Dumas, gérant d’Hermès

Ambition

La politique du groupe se décline en plusieurs axes : mesurer les impacts de ses activités sur l’ensemble des scopes 1, 2 et 3, engager en priorité des actions de réduction des émissions sur les différentes catégories où le groupe peut agir, et mettre en place ensuite des actions de compensation.

Elle est déployée dans un contexte où le groupe est un des plus faibles émetteurs carbones du CAC 40, grâce à son modèle artisanal et ses productions françaises.

Organisation

La question du changement climatique est intégrée de manière centrale dans la gouvernance et le dialogue stratégique de haut-niveau au sein d’Hermès. Elle est supervisée par le comité développement durable, auquel participent trois membres du comité exécutif, le directeur général adjoint en charge des affaires industrielles, ainsi que de plusieurs directeurs généraux métiers.

Le sujet est pris en charge opérationnellement par les métiers, et transversalement par la direction du développement immobilier ainsi que par la direction commerciale. Chacun travaille sur des objectifs et des réalisations dont il rend compte chaque année.

Objectifs

Le groupe Hermès a réaffirmé son engagement contre le changement climatique en révisant fin 2021 ses objectifs de réduction, pour s’aligner sur une trajectoire inférieure à 1,5°C de réchauffement climatique. Ces objectifs calculés scientifiquement ont été validés par l’initiative Science Based Target (SBTi) :

  • - 50,4 % en valeur absolue pour les émissions des scopes 1 et 2 sur la période de 2018 à 2030 ;
  • - 58,1 % en valeur relative pour les émissions de scope 3 sur la période de 2018 à 2030 ;
  • 100 % d’électricité renouvelable sur nos opérations en propre d’ici 2025 ;
  • 100 % d'énergie renouvelable sur nos opérations en propre d’ici 2030 ;
  • - 50 % de l’empreinte carbone/m2 de surfaces immobilières construites ou rénovées d’ici à 2030 ;
  • Défossilisation des sites industriels : Hermès a décidé de ne plus retenir toute énergie fossile comme source d’énergie pour tout nouvel investissement industriel, sauf impossibilité technique démontrée ;
  • Mise à jour de l’analyse des risques physiques sur 100 % du périmètre de nos sites physiques à horizon 2025 Finalisation de l’analyse de risque de transition IRIS en 2025
  • Atteindre une compensation à la hauteur de 50 % de nos émissions résiduelles entre 2030 et 2040, et de 100 % en 2050
DJI © Shaah Shahidh

Par ailleurs, Hermès marque son engagement et le renforcement de sa transparence en présentant ses actions selon le cadre recommandé par la TCFD (Taskforce on Climate-related Financial Disclosures) et en répondant aux questionnaires CDP climat ; ainsi qu’en participant aux initiatives de place : Fashion Pact et l’UNFCCC (Fashion Industry Charter for Climate Action).

Ces engagements permettront au groupe de s’inscrire dans une trajectoire de réduction de ses émissions directes et indirectes, contribuant ainsi à limiter le réchauffement climatique en deçà des 1,5°C d’ici 2050.

Par ailleurs, le groupe a engagé une analyse des risques liés aux impacts du changement climatique sur ses opérations et sa chaine de valeur, notamment sur les chaines d’approvisionnement en cuir, soie et cachemire, les matières emblématiques de la Maison, avec une approche par scénarii.

Résultats 2022

Le groupe est doté d’outils permettant d’effectuer à une fréquence annuelle la mise à jour du bilan global des émissions de gaz à effet de serre de ses sites de production et de distribution. Ce travail est réalisé avec l’aide d’un cabinet spécialiste extérieur indépendant selon la méthode Bilan Carbone® et GHG Protocol, et détaillé dans le CDP climat.

Émissions carbone

  • 31,3

    k Teq CO2 sur les scopes 1 et 2 en 2022 (market-based)

  • 609,6

    k Teq CO2 sur le scope 3 en 2022

Réduction de l'empreinte carbone

Objectif -50,1 % en valeur absolue scopes 1 et 2 en 2030

  • -28,4%

    sur les scopes 1 et 2 depuis 2018

Réduction de l'intensité carbone

Objectif -58,1 % en valeur relative scope 3 en 2030

 

  • -46,5%

    d'intensité sur le scope 3 depuis 2018

Énergies renouvelables dans les opérations directes

  • 89%

    d'électricité renouvelable dans le monde (87 % en 2021)

Compensation carbone

  • 100%

    de compensation carbone des scopes 1 et 2

  • 100%

    de compensation des émissions liées au transport de marchandises amont et aval en complément des scopes 1&2

  • 148

    millions d’arbres plantés par le fonds Livelihoods (LFC1 et LCF2)

Des initiatives inspirantes

Transport

Dans le cadre de son ambition de réduire ses émissions de GES du scope 3 (- 58,1 % en valeur relative sur la période de 2018 à 2030), Hermès s’engage à atténuer l’empreinte carbone du transport de ses produits. Etant donné qu’environ 90% du chiffres d’affaires du Groupe est réalisé en dehors de la France, la logistique est un axe fort d’amélioration.

Ainsi, le Groupe a réduit de 66% l’intensité de ses émissions de GES relatives au transport entre 2018 et 2022, grâce notamment à des changements de mode de transport, au recours à des carburants alternatifs moins générateurs de CO2, et à l’optimisation de colisages pour réduire le volume transporté à quantité de marchandise équivalente.

Pour améliorer l’empreinte carbone du transport, Hermès renforce ses efforts sur deux leviers principaux, en complément des actions déjà réalisées : mettre en place des transports alternatifs, notamment à l’avion, et changer de carburant. Le transport de proximité, c’est-à-dire les livraisons en centre‑ville à partir des entrepôts locaux, est réalisé en véhicules électriques ou hybrides, lorsque cela est possible. C’est par exemple le cas entre le centre logistique de Bobigny et les 3 magasins parisiens depuis 2015.

Pour les transports plus lointains, le maritime est utilisé de préférence lorsque la nature, le volume et/ou la quantité des articles à transporter le permettent. Les appels d’offres en matière de transport de marchandises incluent systématiquement un critère lié à l’amélioration de l’empreinte carbone : l’utilisation de gaz naturel (GNV) et de bioGNV pour le transport routier, de SAF (Sustainable Aviation Fuel) pour le transport aérien, de SMF (Sustainable Maritime Fuel) pour le transport maritime.

Bam & Lorum, BURKINA FASO - ONG Tiipaalga © Stéphane Perrier/ Livelihoods Funds

Livelihoods

Depuis 2012, la maison s’est engagée dans le fonds Livelihoods, une coalition d’entreprises finançant des projets de compensation carbone à haute valeur sociale et environnementale.

Son objectif est de mettre en place des projets à long terme ayant de vrais impacts sur le changement climatique : restauration et préservation d’écosystèmes naturels, soutien à des pratiques agricoles durables pour la restauration des sols et à l’agroforesterie, ou encore des actions de lutte contre la déforestation. Le premier fonds Livelihoods a ainsi contribué à la plantation de plus de 132 millions d’arbres depuis sa création. En 2019, le groupe s’est réengagé pour 20 ans auprès du fonds.

Découvrir le fonds Livelihoods

Pour aller plus loin

Découvrez comment la lutte contre le changement climatique s'intègre aux enjeux de notre stratégie « Tous artisans de notre développement durable ».

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