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Développement durable

Bien-être animal

« Hermès s’engage avec ses parties prenantes pour la définition scientifique et la mise en œuvre opérationnelle des standards les plus exigeants en matière de bien-être animal. »

Charte Hermès sur le bien-être animal

Ambition

Ancrée dans une démarche de collaboration multipartite et d’amélioration continue, la politique d’Hermès est d’aller au-delà du respect scrupuleux des lois et réglementations en ce domaine.

Un travail systématique est mené avec les partenaires amont (tanneurs, mégissiers, fournisseurs de peaux) et plus largement avec les instances professionnelles des filières. Le groupe a mis en place une politique très stricte de bientraitance animale au sein de sa sphère directe de responsabilité dans les fermes de reptiles, mais aussi pour ses partenaires extérieurs pour toutes ses autres filières, dans un contexte ou 95% de ses cuirs sont des sous-produits de l’industrie alimentaire.

Hermès cherche à aller au-delà de la bientraitance et privilégie la recherche du bien-être par l’observation des comportements des animaux pour rechercher des résultats concrets pour l’amélioration du bien-être animal avec pragmatisme et sur une base scientifique.

En matière de bien-être animal, Hermès a  formé au fil des années un réseau solide et pérenne de partenariats industriels et assume un rôle de facilitateur entre les partenaires de la chaîne d’approvisionnement, les chercheurs indépendants, les ONG spécialisées et d’autres marques de luxe.

Organisation

La politique de la maison concernant le bien-être animal s’appuie sur son modèle d’intégration verticale de la fabrication et sur ses partenariats durables, qui garantissent une traçabilité rigoureuse de ses matières premières et un contrôle strict de ses filières d’approvisionnement et de la production. Elle s’articule autour des points suivants :

  • Un engagement sur des principes fondamentaux de bientraitance animale (Five Freedoms), telles que définies par le FAWC (Farm Animal Welfare Council), selon les connaissances les plus actuelles soutenues par les instances scientifiques et universitaires les plus reconnues du monde. Cette approche se concentre sur l’observation des animaux et leur comportement (obligation de résultat), contrairement aux approches plus classiques qui occultent l’animal dans la mesure de la bientraitance, en se limitant à une analyse matérielle des ressources (obligation de moyens) ;
  • Une collaboration multipartite pour s’assurer que les résultats obtenus sur la bientraitance animale correspondent aux attentes et analyses d’un large éventail de parties prenantes, sélectionnées pour leur expertise spécifique, dont notamment le World Wildlife Fund (WWF), la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA UK), la South African Ostrich Business Chamber (SAOBC), l’International Crocodilian Farmers Association (ICFA), le Crocodile Specialist Group (IUCN-CSG), la South East Asian Reptile Conservation Alliance (SARCA) et d’autres organisations professionnelles en France ;
  • Un cadre formel de gouvernance : la maison a créé depuis 2019 un Comité de la bientraitance animale. Un expert indépendant, scientifique spécialiste de la bientraitance, est membre de ce comité qui se réunit au moins tous les six mois pour mettre à jour la politique et les standards, mesurer les progrès accomplis et s’assurer des moyens mis à disposition ;
  • La mise en place des standards stricts de bonnes pratiques, adaptés aux spécificités de chaque filière, qui reflètent les attentes de la communauté et qui couvrent des domaines étendus, tels que les pratiques d’élevage et d’abattage, le transport, la traçabilité, les conditions sociales des employés, la performance environnementale des fermes ainsi que leur sécurité, la promotion de la biodiversité, la conservation des espèces, et l’aide aux populations et aux communautés. Ces standards visent aussi à éliminer les pratiques controversées de bientraitance animale dans les filières, mais aussi de limiter l’utilisation abusive d’antibiotiques (sauf sous ordonnance par un vétérinaire) et d’interdire l’utilisation d’hormones de croissance ;
  • La protection des espèces en danger : le respect scrupuleux des règles établies sous l’égide de l’ONU par la Convention de Washington, matérialisé notamment par le suivi des CITES ;
  • Un dispositif de suivi adapté à chaque filière permet de faire progresser les pratiques, en réalisant des contrôles et des audits réguliers, internes ou externes, dans ses chaînes d’approvisionnement. Plusieurs audits sont effectués chaque année sur l’ensemble des filières et sont donc représentatifs de tous les approvisionnements en matières animales. En complément du bien-être animal, ces audits couvrent les aspects environnementaux et sociétaux des élevages.

Les engagements de la maison sont partagés avec nos partenaires et nos fournisseurs au sein des « briefs filières », documents qui rappellent la stratégie, les objectifs et les moyens d’y parvenir.

Hermès a notamment poursuivi son soutien à l’initiative menée par l’International Crocodilian Farmers Association (ICFA) afin d’élaborer et de mettre en œuvre un cadre de certification international pour la bientraitance des crocodiles et des pratiques d’élevage durable dans les fermes (voir ci-dessus). Le groupe poursuivra son travail avec l’ICFA pour soutenir la recherche scientifique et l’amélioration constante des systèmes d’élevage des crocodiliens.

Système de management

Un dispositif de suivi adapté à chaque filière est déployé permettant de faire progresser les pratiques en réalisant des contrôles et des audits réguliers, internes ou externes, dans ces chaînes d’approvisionnement. Sous l’égide du Comité bien-être animal, le suivi est organisé autour des principales races d’animaux (veaux, crocodiliens, autruches, chèvres, agneaux, etc.).

Résultats 2022

Traçabilité des peaux

  • 40%

    des peaux marquées au laser
    (Projet pilote concernant 2 tanneries de veau du pôle – en coopération avec le Centre Technique du Cuir)

Conformité et réglementation

  • 91%

    des peaux utilités sont sourcées en Europe, dans le respect de réglementation strictes

Audits et certifications

  • 66%

    des fournisseurs de cuirs sont certifiés Leather Working Group (LWG) avec déjà près de 50 % de fournisseurs aux niveaux Silver ou Gold

  • 100%

    des achats liés aux filières  animales sont couverts par la politique  Bien-être animal

Une initiative inspirante

Le cas de nos peaux précieuses

Hermès impose à ses partenaires les plus hauts standards sur le traitement éthique des alligators, des crocodiles et des autruches, suivant les recommandations de vétérinaires experts et des autorités locales. De plus, la maison a décidé d’aller plus loin en facilitant la co-construction, avec les autorités locales et les ONG internationales, des premiers standards spécifiques de ces filières peaux précieuses. En 2018, le standard d’élevage de l’ICFA pour les crocodiliens a vu le jour, suivi du standard d’élevage de la SAOBC en 2019 pour les autruches.

Fin 2022, 99 % de l’approvisionnement de peaux de crocodile d’Hermès proviennent de sites certifiés ICFA. 

Concernant les autruches, depuis fin 2021, la totalité de l’approvisionnement de peaux d’autruche d’Hermès provient de sites certifiés. Le processus de certification des sites a été mené par un organisme certificateur indépendant, piloté par la SAOBC. 

Zone humide australienne

Pour aller plus loin

Le groupe a mis en place une politique très stricte en matière de bien-être animal pour l’ensemble des filières concernées. La politique ci-dessous détaille les grands principes de notre engagement. Cette politique et l’ensemble des objectifs concrets qu’elle fixe dans ses annexes, sont partagés avec les fournisseurs et partenaires concernés.

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